Assemblée générale de l'ONU : Faire du sport un outil pour les réfugiés
Le 19 septembre 2016, l’Assemblée Générale des Nations Unies a débuté à New York. La crise des migrants et des réfugiés était au cœur de l’agenda onusien. Les chefs d’Etat ont soutenu la Déclaration des New York pour les Réfugiés et les Migrants, qui « exprime la volonté politique des dirigeants à protéger les droits des réfugiés et des migrants, à sauver des vies et à en assumer et partager la responsabilité ».
Banki Ki-Moon, le secrétaire général de l’ONU, a remercié les Etats membres en disant « Le sommet d’aujourd’hui représente une avancée colossale dans nos efforts collectifs pour se mesurer aux défis de la mobilité humaine (…) et de nombreuses personnes auront le choix de déménager après que nous ayons régler un conflit ou de maintenir la paix et développer et renforcer les opportunités sur place ».
Le nombre d’individus ayant fui la guerre ou des persécutions dans leur pays d’origine continue d’augmenter. En 2015, l’UN a relevé 65.3 millions de réfugiés, 54% d’entre eux vient d’Afghanistan, de Somalie ou de Syrie.
Ce mouvement migratoire sans précédent place l’accent sur les 17 objectifs de développement durable de l'Agenda 2030, formulés par l’ONU, et sur la façon dont les gouvernements et les organisations peuvent les atteindre. H.E. Peter Thompson, président de l’Assemblée générale de l’ONU a déclaré :
« Il y un an, l’historique Agenda 2030 pour le Développement Durable a été adopté. Il met en place un nouveau cadre de transformation de notre monde. Derrière notre volonté collective de « ne laisser personne derrière », nous nous sommes engagés à ce que les plus vulnérables tirent bénéfice des gains du développement. Dans ce contexte, nous devons nous assurer que les besoins des réfugiés et des migrants ne sont pas négligés ».
Ce sommet aura au moins rappeler aux dirigeants que travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’Agenda 2030 est une nécessité pour éradiquer la pauvreté et ramener la paix dans des pays en conflit. En la matière, il a été reconnu que le sport pouvait être un outil clé pour remédier à certains problèmes. L’ONU a reconnu qu’à travers les valeurs qu’il véhicule, telles que la tolérance et le respect, le sport est un outil de développement et de paix. Il permet, entre autre, l’émancipation des femmes et des plus jeunes, des individus eux-mêmes aux communautés, au même titre qu’il peut être mis à contribution pour la santé, l’éducation et l’intégration sociale.
La crise des migrants est donc actuellement au centre du débat et, lors de cette Assemblée générale, les dirigeants du monde ont essayé d’y apporter des réponses. Face à une si grande complexité, le sport, seul, n’est pas une réponse mais le pouvoir du sport peut être utilisé pour améliorer la vie de ceux qui se retrouvent dans des telles situations.
Voici une sélection d’articles mettant en avant l’intérêt d’utiliser le sport pour améliorer les conditions de vie des réfugiés :
- Article de la série "Sport et Conflit" : Les camps de réfugiés
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- De la Syrie à Rio, le parcours d'un réfugiés vers la gloire des Paralympiques
[Cet article a été édité et traduit par l'Equipe opérationnelle sur la base d'un article paru sur sportanddev le 21 septembre 2016]
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