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Donner et recevoir dans le domaine S&D
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Les Fêtes approchent et c’est le moment de l’année où nous devenons un peu plus sensibles et généreux envers ceux qui ont moins de privilèges que nous. C’est pourquoi tant d’organisations et d’initiatives lancent leurs récoltes de fonds à la fin de l’année.

Alors que cette pratique de récoltes de fonds peut s’avérer efficace pour certaines organisations, les organisations S&D ne devraient pas attendre l’arrivée de décembre pour approcher les donateurs. Autrement dit, les donateurs ne devraient pas penser à soutenir les organisations de développement par le sport uniquement à cette période de l’année. Ci-dessous, nous mettons en lumière quelques-uns des partenariats qui constituent les bons exemples de coopération en continu qui ont lieu dans notre secteur.

L’UEFA, l’instance dirigeante footballistique au niveau européen, planifie sa responsabilité sociale sur des périodes de cinq ans. La période actuelle va de 2012 à 2017 et contient différents éléments « pour créer et conserver des bénéfices durables pour la société grâce au football ». Cela va du soutien au réseau FARE qui se bat contre le racisme dans le football, au partenariat avec la World Heart Federation qui prévient l’obésité des enfants et les problèmes de cœur à travers l’éducation.


Nike est un exemple d’entreprise active dans la vente de matériel sportif qui a une vision très clairement communiquée en ce qui concerne une production durable respectant l’environnement et l’utilisation des tissus. Par exemple, ils nous encouragent à leur retourner nos chaussures usagées ; ils les broient et les utilisent ensuite pour créer de nouvelles surfaces de jeu. Ceci nous encourage à acheter des produits issus de la collection N7 qui apporte un soutien à la jeunesse aborigène afin qu’elle soit physiquement active.


Magic Bus, une ONG créée en 1999 avec l’aide de volontaires enthousiastes, est maintenant l’une des plus grandes organisations dans le domaine S&D et l’une des rares à avoir des partenariats de longue-durée avec différents types d’acteurs. Elle a des relations stratégiques à l’intérieur du secteur S&D – avec, en guise d’exemples, l’Australian Sports Outreach Programme du gouvernement australien et la Fondation Laureus Sport for good – et en dehors du secteur, avec la Premier League, le groupe BMW et la marque TOMS, pour n’en citer que trois parmi tant d’autres. Mise à part ses partenariats stratégiques, Magic Bus a 58 partenaires listés sur son site internet qui soutiennent les opérations en Inde et de par le monde.


Les organisations S&D se disputent les partenariats et donateurs avec des acteurs venant de différents secteurs, allant de ceux qui essaient de mettre un terme à la faim de enfants, à ceux qui se battent pour le bien-être des animaux. Cependant, elles ne devraient pas supplier pour obtenir un soutien financier comme si de leur côté elles n’avaient rien à donner en retour, car elles ont quelque chose à donner ! Les organisations S&D doivent être professionnelles dans leur façon de communiquer leurs réussites afin d’attirer l’attention des entreprises et autres potentiels partenaires. Elles doivent avoir des experts qui recherchent ces partenariats et sont capables de présenter ce que l’organisation peut offrir aux futurs donateurs. Un débat qui devrait être facile, puisque cela permet aux donateurs d’être connectés à une cause qu’ils aiment tout en atteignant des objectifs de développement par le sport.

[Cet article a été édité et traduit par l'Equipe Opérationnelle sur la base d'un article publié sur sportanddev le 17/12/14]

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