Footworking, une 3ème édition réussie !
Levons tout de suite le suspens. Qui a remporté ce troisième Footworking ? La seule équipe 100% féminine ! « C’est une vraie fierté, raconte Karima, membre des Footeuses d’ambiance, une association réunissant des anciennes étudiantes en école de commerce autour de leur passion commune pour le ballon rond. Ce trophée récompense nos entraînements réguliers et le travail effectué avec notre coach. Il y a quelques années encore, en compétition, nous nous battions surtout pour éviter la dernière place ! »
Pour la première fois, les équipes pouvaient comporter deux hommes. Une mixité qui a plu aux entreprises participantes, comme Manitou Group, CWL Carlson Wagonlit ou encore Schneider Electric Nantes. « Cela fait écho à notre quotidien », expliquent Diane et Audrey de Bouygues Bâtiment Grand Ouest. Au sein des équipes, la diversité des métiers et des services était aussi intéressante. À l’image de Capgemini qui a réuni des RH, Community Managers, développeurs… « Le football est un sport qui rassemble, explique Harley Milia, Architecte infrastructure Senior chez Capgemini Cloud Infrastructure Service. Il y a tout de suite eu une excellente ambiance même si on ne se connaissait pas avant. Jouer ensemble facilite énormément les échanges. Tout le monde se donne à fond, quel que soit sa fonction ou son niveau sportif. »
Le plaisir de jouer
Sur le terrain, il y avait des novices comme Sandrine Charpentier, Présidente de l’association Femmes du Digital Ouest qui a particulièrement apprécié l’esprit collectif et l’ambiance bon enfant, et Marianne Gazeau, fondatrice de Sésame et de Foot d’Elles. « C’est la première fois que je joue, souligne l’organisatrice en donnant le coup d’envoi. Preuve que l’on peut tout faire à tout âge ! ». Trois anciennes footballeuses internationales, Sandrine Dusang, Sarah M’Barek et Mélissa Plaza, se sont aussi prises au jeu. « C’était un plaisir de rechausser les crampons, insiste cette dernière. Sur le terrain, ce qui est magique c’est qu’on peut se retrouver ou se rencontrer pour la première fois, le plaisir reste le même : celui de jouer ensemble. Sur le terrain, tout s’oublie, âge, sexe/genre, origines, handicap… tout sauf le plaisir du jeu ! » Un plaisir partagé par certains enfants venus prêter main forte à leurs parents.
À la découverte du cécifoot
Entre les matches de huit minutes, des cessions d’initiation au cécifoot étaient organisées par le club nantais Don Bosco. Avez-vous déjà essayé de courir et de taper dans un ballon les yeux bandés ? « Ce n’est pas évident du tout, raconte Dominique Crochu, membre de la conférence permanente pour le sport féminin et ambassadrice de la Coupe du monde de rugby 2023 venue participer à la table ronde sur le sport comme levier de mixités et de diversités. Personnellement, j’avais le réflexe de regarder mes pieds, ce qui ne servait à rien, mais c’était plus fort que moi… C’est une chose de connaître le cécifoot, c’en est une autre de l’expérimenter ! » Une pratique qui permet vraiment de changer le regard sur le handicap.
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