La conférence « Sport au féminin » du M2 PJS : une sensibilisation réussie !
Mathilde Zuddas, étudiante du Master 2 PJS, ouvre par ces mots la conférence sur le Sport au féminin avec un constat sur l’évolution du regard porté par la société sur la femme sportive. Pendant deux heures et devant près de cent personnes vont se succéder des personnalités qui contribuent à la reconnaissance, à l’émancipation et à la visibilité de la femme sportive et de ses performances.
Sous la houlette du maître de cérémonie d’un soir, Arthur Coley, également étudiant de la Promotion Lièvremont, les intervenants vont dans un premier temps dresser l’état des lieux du sport féminin aujourd’hui avec le témoignage d’Adeline Rousseau (ancienne internationale féminine de football, joueuse au DFCO et commerciale du club) de ses débuts dans le football à sa reconversion, de Yannick Chandioux (entraineur du DFCO féminin – D1 féminine) sur son travail et celui du DFCO dans l’évolution de la pratique du football féminin, de Frédérique Jossinet à travers son passé de judokate de haut-niveau et de son rôle de Responsable de la Féminisation à la FFF et d’Allan Fenoglio, fondateur du Collectif des sportives qui œuvre pour aider les sportives dans leur double voire triple projet (sport / famille / travail).
A l’heure de la médiatisation des championnats de D1 Féminine de football et de handball, au lendemain d’un sacre européen remporté à domicile par les handballeuses et à la veille d’accueillir sur notre territoire la Coupe du Monde féminine de football et toutes ses stars, le constat est clair, le sport féminin a changé de dimension. En effet, alors que le handball est précurseur en matière de professionnalisation avec une ligue professionnelle fondée en 2008, la structuration du football féminin a permis de changer le paysage de la pratique, avec des créations de championnats féminins de l’école de foot aux séniors, avec des moyens mis en œuvre afin d’améliorer les performances sportives des joueuses, comme le souligne Adeline Rousseau. « La préparation [qui] s’est accentuée, les centres de formation…
Aujourd’hui les femmes commencent à acquérir les mêmes caractéristiques que les garçons ».
La défenseure dijonnaise explique que les différences physiologiques resteront, mais sur certains aspects comme la technique ou encore l’endurance il y a une progression qui peut expliquer donc la visibilité du football féminin aujourd’hui.
Cette structuration du football féminin, les clubs professionnels, à l’instar du DFCO, l’ont bien intégrée dans leur fonctionnement. En effet, loin de simplement se contenter d’ouvrir une section féminine, le club bourguignon met tout en œuvre pour assurer la même offre de formation aux filles et aux garçons, et dès l’école de foot. Ce phénomène ne touche pas seulement l’élite du football français mais bien l’ensemble du territoire national. En effet, comme le dit justement Yannick Chandioux, « Aujourd’hui, même une toute petite structure, le petit club du village, a une équipe de filles ». Cette prise de conscience a permis d’améliorer aussi le regard porté sur la pratique du football au féminin.
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