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« Tu prends la vague, tu donnes à la nature »
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Lancée en 1997 en Aquitaine avec pour but de « rendre accessible la pratique du surf » aux jeunes de la région, l’ONG Surf Insertion peut se résumer en leur maxime : « tu prends la vague, tu donnes à la nature ». sportanddev.org a interviewé le président de l’association, Hassan El Houlali.

L’association Surf Insertion s’occupe de 3500 jeunes de janvier à décembre en Aquitaine, dans le Sud-Ouest français. Hassan est fier de son succès. « Nous travaillons avec des clubs, des collèges, des associations de quartier, des partenaires étrangers. Nous avons des jeunes qui viennent de Belgique, du Maroc… » Il faut dire que Surf Insertion a de quoi séduire.

Une approche sociale du surf
Pour l’association, le surf est certes un terrain de jeu, mais aussi un moyen d’agir auprès des jeunes. « On a parfois des enfants qui nous arrivent et qui se sentent dévalorisés chez eux, à l’école, dans la rue. Chez nous, personne n’est lésé ». Et pour cause, puisque Surf Insertion s’emploie à faire bien plus avec les jeunes qu’à leur apprendre le surf : ateliers santé, mise en relation des jeunes avec des partenaires pour des petits boulots, voire même avec des partenaires qui peuvent susciter des vocations pour ceux en échec scolaire. « Les gamins sont fiers, ils se sentent valorisés ».

Cette approche sociale du surf se traduit aussi par le prix symbolique d’adhésion à l’association. « Nous ne demandons pas grand-chose, juste quelques euros selon les moyens. Pour ceux qui ne peuvent absolument rien payer, nous considérons qu’ils paient par leurs actions. » Et chez Surf Insertion, la liste des « actions » est longue.

Une sensibilité environnementale et citoyenne
En effet, l’association cherche à éveiller les consciences « sans stigmatiser. Chez nous, tous les gamins doivent donner à la nature et faire une action éco-citoyenne ». Hassan cite de nombreux exemples : nettoyage, débrouillage des sentiers, des plages, construction de nichoirs pour les chauves-souris, d’abris pour les lézards…

En « aidant les jeunes à se mettre debout comme ils le feraient sur une planche », l’association d’Hassan intéresse particulièrement les pouvoirs publics. Le secrétaire d’Etat au sport français Thiery Braillard a d’ailleurs rendu visite aux jeunes et aux encadrants de l’association fin juillet. « Nous sommes ouverts toute l’année et nous recevons plus de 7000 candidatures. C’est le balbutiement d’une action qui va durer. »

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