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Vous avez dit ‘Quidditch’ ?
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Mixité, partage, communauté… le jeu tout droit sorti de l’univers Harry Potter fascine et redéfinit les contours du sport dans le monde entier. Nous avons rencontré Harrison Homel, directeur exécutif de l’Association Internationale de Quidditch, qui nous a parlé avec passion de son sport.

C’est un jeune homme encore en âge d’être étudiant qui nous a parlé de son ONG, l’International Quidditch Association créée en 2010. Et pour cause, puisque l’idée est née de « matches réalisés entre amis étudiants le samedi après-midi », un balai entre les jambes à la recherche du « vif d’or » tout en évitant les « batteurs » selon les règles issues et réadaptées de l’univers de J.K Rowling.

Un sport pour tous
« Nous avons beaucoup d’anciens sportifs, de joueurs de football notamment. Ce n’est vraiment plus limité aux fans d’Harry Potter ». Le Quidditch, en effet, n’est plus qu’un hobbies étudiant : c’est un sport avec des règles suivies par près d’une vingtaine de fédérations qui ont ouverte dans le monde entier, permettant d’organiser dès 2012 des premiers jeux internationaux en Europe et les jeux européens l’an prochain.

C’est aussi un sport qui a la particularité d’être mixte, à l’instar de l’Ultimate Freesbie. « Dès la sortie de Harry Potter, hommes et femmes jouaient ensemble et ça n’a jamais choqué personne » explique Harrison. « Je regrette qu’on ait encore à se poser la question de la mixité aujourd’hui. Peut-être la situation sera-t-elle différente dans le futur ».

Le Quidditch est surtout un sport qui cherche à rassembler. « Tout le monde a envie de gagner, mais il y a aussi un vrai sens de la communauté. A la fin du match, personne n’est fâché, tout le monde est heureux d’être là ».

Développer la pratique ailleurs
Quand nous lui demandons s’il voit l’avenir de son sport dans les pays moins favorisés, les yeux d’Harrison s’illuminent. « En Ouganda, nous avons aidé une personne très enthousiaste qui dirige une ONG et une école, mais qui n’avait pas le matériel. Nous sommes allés sur place et le leur avons donné. »

« Les gens ont commencé à arriver des villages alentours pour jouer, les enfants ont amené leurs amis. C’est vraiment inspirant pour nous de voir que le Quidditch peut donner le pouvoir d’être physiquement actif, de construire une communauté. J’aimerais voir ces projets se développer partout dans le monde. Ils demandent du temps et de l’argent, deux éléments que nous pouvons donner. »

En attendant, les premières rencontres internationales auront lieu l’an prochain. On ne sait pas encore où, mais nul doute que ce sera l’occasion, pour les joueurs et les supporters, de partager bien plus que leur passion du sport.
 

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