La JISDP 2016, premier bilan francophone

Nous célébrions la semaine dernière la troisième édition de la Journée Internationale du Sport au service du Développement et de la Paix. Cet évènement a été célébré à travers différents continents par toute sorte d’acteurs : ONG, sportifs, clubs de sports,… Même s’il est encore difficile d’établir de manière chiffrée à quel point le 6 avril ait été célébré, une première impression sur l’évènement au sein du monde francophone éclaire les pistes à suivre pour les prochaines éditions.
Acteurs au rendez-vous
Le monde du sport et développement francophone s’est mobilisée pour cette journée. En atteste la carte des activités développée par April6.org : plus d’une centaine de rendez-vous sportifs, de conférences, de journées portes ouvertes ou de sensibilisations ont été organisées à travers le monde. Les ONG et clubs sportifs, premiers concernés, ont tenu une grande part dans ces mobilisations. Pourtant, difficile de négliger la participation des privées ou d’institution ayant pris part à la mobilisation en suivant des campagnes comme #Whitecard par exemple ou d’autres manière.
Au rang des nouveautés, on soulignera que le Cameroun a célébré pour la première fois de son histoire la JISDP, notamment via l’organisation d’une marche sportive sous initiative du comité olympique et sportif camerounais dans les rues de Yaoundé. L’évènement a été célébrée à travers la francophonie : en passant de la Guinée, par le Maroc, la France, en Belgique et au Québec l’événement a connu un bel écho.
Une diffusion peu médiatisée
En se penchant sur les réseaux sociaux francophones, l’évènement a été suivi, même si de manière modeste. Le hashtag #idsdp2016 a été utilisé près de 1000 fois entre le 6 avril sur Twitter : on estime que seul près d’1% était en français, soit 130 tweets (données Tweetchup). On estime que près de 500.000 personnes ont potentiellement pu être touchées par les tweets en français, contre 12 millions pour le monde anglophone. Si la marge reste importante, ces chiffres donnent une bonne idée de l’utilisation des réseaux sociaux en francophonie, sans rentrer dans aucune forme de compétition stérile entre utilisateurs de différentes langues. Néanmoins, un usage plus important de ces réseaux pourrait permettre de renforcer la renommée de l’évènement dans la sphère francophone.
Renforcer la présence médiatique de la JISDP repose également sur les médias eux-mêmes. Malheureusement hormis quelques sites d’information web, les médias généralistes se sont généralement peu penchés sur la célébration du 6 avril. Faire en sorte que des médias aux audiences plus larges peu importe le support s’approprient de cette journée paraît aussi important dans la perspective des éditions futures.
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