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« Le sport est une école de vie ! »
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Dans un entretien avec sportanddev, Laurence Fisher, double-championne du monde de karaté, nous a parlé de son engagement pour le sport au service du développement et de son envie de pouvoir transmettre ce que le sport lui a apporté.

Contrairement à d’autres, Laurence Fischer n’est pas devenue une athlète ambassadrice « par hasard ». En effet, son engagement pour le développement et l’éducation par le sport s’est développé petit à petit. Aujourd’hui marraine de l’organisation PL4Y International, elle s’engage également auprès d’autres organisations de développement, au Burundi et en Haïti notamment.

Sensibilité et concours de circonstances

Comme elle le dit elle-même, son intérêt pour le développement par le sport est dû à un concours de circonstances. Alors à la fois athlète et éducatrice auprès de jeunes des quartiers sensibles de Marseille, elle est invitée à remettre le prix « Fais-nous rêver » de l’Agence pour l’éducation par le sport. Lors de cet événement, elle rencontre la Fondation GDF Suez et crée des liens qui lui permettront de rencontrer le chargé de projet de PL4Y International. Sa sensibilité pour ce domaine l’a ensuite motivée à s’engager auprès de l’organisation.

Le rôle de marraine

Après une première mission à Kaboul durant laquelle elle initie des femmes Afghanes à la pratique du karaté, Laurence Fischer devient officiellement la marraine de PL4Y International (alors encore appelée Sport Sans Frontières). Auprès de cette organisation, elle a pour rôle de défendre le travail de l’ONG, d’apporter des conseils et d’encourager l’échange avec les jeunes. Le karaté n’étant pas un sport très médiatique, elle ne pense pas servir de levier grâce à sa notoriété. Cependant, son rôle de championne a un impact sur les participants aux différents programmes, qui se réjouissent de l’attention qu’une championne leur porte, se sentent valorisés et sont plus à même d’être touché par le message transmis.

Ce qu’apporte le sport
Militante de l’éducation par le sport, la karatéka a une idée bien précise de ce qu’apporte le sport et donne l’exemple des arts martiaux, dans lesquels l’harmonie entre le corps et l’esprit est recherché. Pour elle, le sport passe d’abord par soi, car il permet de se construire. Evidemment, certaines limites existent, car même si le sport peut être utilisé partout, il faut respecter la sensibilité de chaque pays lorsqu’on met en place des activités. Par ailleurs, elle rappelle l’important rôle des éducateurs qui donnent du sens au jeu et qui permettent aux enfants de saisir la subtilité du message transmis à travers le sport.

Pour Laurence Fischer, « le sport est une école de vie ». Il permet de travailler le rapport au corps et la concentration, d’oublier les problèmes et de vivre dans le moment présent. En expérimentant la vie en groupe au travers des activités sportives, les enfants et les jeunes reçoivent de l’attention, ont l’occasion s’exprimer et peuvent se construire dans un environnement sain et codifié.

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