Un groupe d’experts de la Commission européenne publie un rapport post-Covid 2024

Leur tâche consistait à comprendre les impacts durables de la pandémie sur les sports d'élite et communautaires, à diffuser des stratégies efficaces et à proposer des recommandations de rétablissement. Notamment, à mesure que le travail du groupe s'intensifiait, d'autres crises, notamment le conflit en Ukraine et la hausse des coûts de l'énergie, ont encore intensifié les défis du sport.

Le rapport ne se concentre pas uniquement sur les impacts directs de la pandémie, mais également sur des questions plus larges telles que la durabilité environnementale, le changement climatique et la gouvernance. La pandémie de COVID-19 a eu un impact significatif sur le secteur du sport dans tous les États membres européens, avec des conséquences à court et à long terme. Ces effets ont été ressentis par différents groupes de parties prenantes, à savoir les décideurs politiques en matière de sport, les organisations sportives et l'industrie connexe, les athlètes et les professionnels, ainsi que la population en général.

Les impacts et les réponses au sein de chaque groupe sont résumés comme suit :

- Les décideurs politiques en matière de sport ont dû trouver un équilibre entre les risques sanitaires et les impacts sociaux et économiques. Les confinements ont entraîné des annulations d’événements, des fermetures d’installations et une forte baisse de l’activité physique.

- Le Conseil européen a souligné les conséquences de la crise et a appelé à des mesures visant à en atténuer les effets. Des échanges réguliers entre les États membres de l’UE ont porté sur les mesures liées au COVID-19 dans le sport.

- Des exceptions ont été faites pour les athlètes d'élite dans certaines régions, et des lieux de sport ont été réaménagés pour répondre aux besoins de santé dans d'autres. L’urgence de soutenir les sports de base et les infrastructures est devenue évidente.

- L'UE a déployé la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), avec 21 États membres promettant 2,2 milliards d'euros pour le sport. Au niveau national, les soutiens financiers variaient ; par exemple, l’Estonie a utilisé les données de son registre des sports pour l’allocation des fonds.