Un voyage à l’EURO 2024 en Allemagne

Les méga-événements sportifs méritent beaucoup de critiques, mais sur le plan interculturel, ils restent une opportunité en or de découvrir (ou redécouvrir) la culture sportive du pays hôte. C’est en regardant les JO ou une Coupe du monde que beaucoup d’entre nous ont eu leur première idée de ce que « international » veut dire.
Un livre gratuit à télécharger
C’est aussi le cas pour le Championnat d’Europe de football – l’UEFA EURO 2024 – qui se tiendra en Allemagne du 14 juin au 14 juillet. Pour les amateurs de football, c’est l’occasion de réviser ses connaissance, se moquer de ses propres stéréotypes, de mettre à jour nos perceptions sur l’Allemagne et les Allemands. C’est une fenêtre grande ouverte sur une culture du football qui, faute de connaissances linguistiques et d’appétence culturelle, reste souvent lointaine, floue, étrangère pour une grande majorité.
Pour cet EURO, vous pouvez télécharger gratuitement un « Guide de voyage » d’un genre particulier que nous avons intitulé « DER FUSSBALL : exploration d’une passion allemande ». Il a été réalisé par les Presses Universitaires de Franche-Comté, avec le soutien de l’Office franco-allemand de la Jeunesse, ce qui permet de le distribuer gratuitement.
Le Guide de voyage est organisé autour de dix chapitres axés sur les villes hôtes qui accueillent l’événement. Ces portraits n’ont rien de « professoral » : ce sont des témoignages d’amateurs de football, ancrés dans la culture locale, qui partagent leur passion, non sans humour, avec leurs lecteurs francophones. Entre les portraits des villes, une série de chapitres plus courts et des interviews apportent des éclairages complémentaires.
Un objectif modeste
De nos jours, on a souvent tendance à surcharger le football de missions sociétales. Il doit promouvoir l’inclusion, battre en brèche le racisme et les discriminations, réaliser l’égalité des genres, sensibiliser au changement climatique, mener la lutte contre la sédentarité, atténuer les inégalités. Et en bonus, apporter des moments de cohésion dans des sociétés en proie à une fragmentation accrue.
Mais on peut aussi lui adresser une demande plus modeste : s’il pouvait simplement susciter de la curiosité pour les autres, permettre d’en savoir davantage sur leur vie, et pourquoi pas générer cette empathie qui reste la mère de toutes les compétences interculturelles, ce serait déjà beaucoup !
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