Certaines recherches suggèrent que la pratique d'un sport peut doter les jeunes de compétences « de base » et « non techniques » spécifiques susceptibles d'augmenter leur niveau d'employabilité.

Les compétences « de base » comprennent celles qui sont directement associées à l'entraînement et à la gestion du sport. Les « soft skills » regroupent les compétences et les valeurs qui s'acquièrent par le sport, telles que : la coopération, le leadership, le respect des autres, savoir gagner et perdre, savoir gérer l'adversité, etc.

Cependant, il est conseillé d'être prudent lorsque l'on adopte cette vision de la contribution du sport au développement économique par le développement des compétences professionnelles, car des opportunités d'emploi doivent exister pour que ces compétences soient pertinentes et d'une utilité pratique. La recherche montre qu'il est nécessaire d'identifier de nouveaux emplois associés au sport et de réaliser un inventaire de toutes les catégories d'emplois dans les pays en développement qui peuvent utiliser les compétences sportives ou celles dérivées du sport.

L'Organisation internationale du travail (OIT) a souligné la position des institutions sportives comme étant en dehors de la structure tripartite des acteurs avec lesquels l'OIT travaille habituellement (gouvernements, employeurs et travailleurs) et appelle donc à la création et au développement de projets communs et de partenariats.

Pour le renforcement des compétences dans le sport pour l'emploi, l'OIT a suggéré que des classifications des opportunités du sport et des activités économiques liées au sport soient effectuées dans les pays africains, considérant que si peu d'entre elles ont été documentées dans cette région. Cela permettrait de mieux comprendre la situation actuelle du secteur du sport et de découvrir les opportunités d'emploi potentielles et les compétences que les jeunes pourraient trouver utiles dans le secteur du sport en Afrique.

Image de Rodolfo Quirós https://www.pexels.com/photo/man-holding-shovel-2219035/